Banquette et tabouret "Watching the ships roll in", coll. The Bay de Marie Dessuant.
Alors voilà, ça y est, les portes du Salon se sont fermées hier soir... C'était, comme à l'accoutumée, riche en idées, inspirations et surtout créativité. C'est elle que je viens chercher lorsque j'arpente pendant de longues heures les allées du Hall 8 A et B, qui, il faut bien le dire, est le plus intéressant en termes de nouveautés design, audaces et libertés.
Ici, aussi bien les grandes maisons que les petites sont réunies, bien sûr, elles ne disposent pas du même espace d'exposition, mais toutes sont visibles pour mon plus grand bonheur. Aussi, hier, mes yeux sont restés rivés sur un canapé d'un nouveau genre, à la structure très minimaliste mais élégante et à l'assise constituée d'un matelas pliable maintenu par des sangles, le tout dans une harmonie colorée de bleu/gris/greige tout à fait reposante. Il s'agit en fait d'une banquette et tabouret d'un nouveau genre au doux nom évocateur "Watching the ships roll in" (pour les amateurs d'Otis Redding) créée par la jeune et talentueuse Marie Dessuant. Je lève la tête pour connaître le nom de l'éditeur : Singularité, tiens donc...Je ne risquais pas de connaître car c'est une nouvelle née dans le monde de l'édition, mai 2012 ! Son cofondateur Eric Perez, vient à ma rencontre très aimablement pour me donner plus d'informations sur qui ils sont, les collections, les designers, leur philosophie... Leur vision est de considérer le design comme des oeuvres d'art, chaque objet est fait à la main, en France (sauf pour les céramiques en Italie), et en série limitée (30 exemplaires). De ce fait, ils laissent une immense place à l'univers de l'artiste/designer en lui donnant quasiment carte blanche pour révéler sa propre singularité. Et de fait, cela fonctionne, les designers choisies (ce sont toutes des femmes) pour cette première collection : Marie Dessuant, Julie Arrivé et Emile Cazin nous emmènent toutes dans leur univers... Regardez, c'est beau !
Rangement "Riding" de Emilie Cazin.
Table basse "Pinto" de Julie Arrivé.